CHAMANS versus HOMMES OU FEMMES MÉDECINES… c’est quoi la différence !?!

Le terme de “chaman” — malheureusement bien mal compris de nos jours — est quelque peu dévié de son appellation première. À l’origine, le terme de chaman désignait les guérisseurs nomades de Mongolie et de Sibérie. Majoritairement, ce terme désigne aujourd’hui les personnes travaillant dans les différents domaines liés à la spiritualité. Cette appellation de tendance occidentale actuelle serait, selon mon humble avis, nommé à juste titre du néo-chamanisme moderne et vulgarisé. Explicitement, certaines personnes, parfois très légitimes, mais parfois aussi auto-proclamées «chamans» (ceux-ci n’ayant pour seul légitimité qu’une formation dans le domaine spirituel, certaines connaissances, ou une expérience de transe limitée vécue lors d’une prise de plante sacrée), non pas mal intentionnés, comprenez-moi bien, incluent des bases de guérison “dites chamaniques » dans leurs pratiques spirituelles, souvent appris dans les livres en vogue ou par quelques stages que ce soit, au détriment de bien connaître les voies ancestrales d’où elles découlent ou sans s’informer des véritables origines. Si le marché du chamanisme en Occident semble devenu une vague sur laquelle surfer, pour les natifs des premières nations, être “chaman” est une chose sérieuse, précieuse et sacrée.

Il convient déjà de différencier le terme “chaman » de “Homme Médecine”, sachant que «Medecine Man » est un mot utilisé par les Blancs, car il n’existe pas dans le lan­gage indien. J’aimerais dire qu’il y a des mots plus appropriés pour indiquer ce qu’est un «Homme Médecine», mais je ne les trouve pas et vous n’y parviendrez pas non plus, donc je crois qu’il faudra vous en contenter. Le terme “homme-médecine” désigne les hommes spirituels amérindiens en général. On l’utilise notamment pour désigner ce que les membres de certains tribus du Nord appelleraient plus volontiers «voyants-guérisseurs», mais la porté y est bien plus grande. Sachez que ce mot ne couvre pas toutes les significations qui viennent à l’esprit d’un indien lorsqu’il dit Wicasa Wakan (ou prête, au sens large), qui englobe différentes “spécialités” de Médecines Sacrées, non tous pratiqué par un même “Homme Médecine”, mais plutôt catégorisés selon la force d’un ou plusieurs dons propres à chacun.

En effet, pour les Sioux-Lakota par exemple, le terme de chaman n’est pas approprié et leur paraît bien minimaliste, ainsi que très peu représentatif de la complexité de ce qui forme leur monde spirituel. À leurs yeux il faut plus que des connaissances pour être un “Medecine Man”. De bonnes connaissances donnent de bons enseignants, mais ne comblent pas tout. Pour avoir le titre de “Homme Médecine”, il faut avoir vécu quelque chose de beaucoup plus rare, bien loin de la rationalité de notre civilisation moderne. Si ce n’est d’une transmission générationelle comme dans certaines tribus, cette âme spécifiquement choisie et guidée par des forces inconnues, doit être visitée par un esprit. Cet être, depuis longtemps en marche vers sa vérité, doit avoir vécu sa mort-renaissance en intégralité, et au-delà, avoir rencontré cette force mystérieuse.

Un “Homme-Médecin” est souvent appelé “Celui qui est né deux fois”. Lors de ce voyage dans l’autre monde il recevra un message d’une clarté sans équivoque, qui laissera entrevoir à la personne touchée ce en quoi elle pourra servir les autres. Car oui, il s’agit bien, à terme, de se servir de ce don pour aider autrui, et non pas pour asseoir un quelconque pouvoir egotique sur quelqu’un. Il ne s’agit pas de se gonfler d’orgueil et de s’auto-proclamer, mais bien de mettre ce don au service de qui en aura besoin, et ce, en toute humilité. Le fait d’en vivre n’est pas un mal en soit — le monde matériel est également un plan divin à travers la Loi de la Nécessité — mais le fait d’entrer dans une lutte de pouvoir en revanche est beaucoup plus critiquable et n’a plus aucune vocation spirituelle.

Notez que de manière générale, lorsque j’ai parlé de cela à quelques “ tribus indigènes » d’Amérique du Sud et d’Amérique Centrale avec lesquelles j’ai vécu un certains temps, concernant le nom attribué à leur guérisseur — ces derniers ne vivant pas de manière protocolaire — ils m’ont rapidement répondus avec un large sourire, m’indiquants du revers de la main qu’ils se fichent complètement de ces soucis linguistiques, pourvus que ça fonctionne et que la qualité du travail soit effectué pour faire du bien et de façon respectueuse. Ont les nomment “Curanderos” ou “Curanderas” pour les femmes. Ce sont tout de même eux qui voient le candidat venu à eux, parfois très longtemps avant leur première rencontre. Dès le contact initial ils le prennent sous leurs ailes le temps de les guider vers leur indépendance et les guideront pour devenir un futur “Curanderos” à leur tour, jusqu’à ce qu’ils donnent leur approbation final et les laissent voler en toute confiance.

D’un hémisphère comme de l’autre, afin de pallier aux profiteurs et autres opportunistes, il faut que cette «visite» d’un esprit, donc, soit validée par un “Homme ou Femme Médecine confirmé”, et dès cet instant, un long travail d’apprentissage va alors s’en suivre. Bien malheureux les inconscients qui seront passés outre ces expériences initiatiques vécues de manières réelles, la Loi du Karma les attendra au détour. Donc si vous avez rencontré quelqu’un qui s’appelle “chaman”, ayez l’esprit ouvert, mais allez-y tout de même avec prudence. Est-ce que cet individu a appris avec un Chaman Traditionnel, en Sibérie ou en Amérique Latine? ou d’un Homme ou Femme Médecine Amérindien et confirmé? Ou est-ce que ces enseignements sont tirés d’un ouvrage néo-chamanique quelconque ou de provenance “confirmée” des autres sphères? À vous de voir ce qui vous convient, mais par respect ne mélangez pas ce qui est et ce qui n’est pas. Vous avez votre libre-arbitre, à vous de choisir, mais gardez bien à l’esprit que la connaissance sans l’expérience — qui prend plusieurs années de travail assidu (et même de vie(s) entière(s)…), sans relâche, de découvertes de la conscience sur l’implacabilité du Guerrier en constante évolution — ne s’apprend pas simplement dans les livres. Faites vos propres recherches par vous-même — connait-toi toi-même — vous être votre propre maître à en devenir et le seul qui puisse vous guider efficacement. Retenez bien que le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a entrepris de faire une seule fois le tour de lui-même. À méditer!

Faites attention avec les personnes qui s’auto-proclament chamans, guérisseurs ou autres titres de ce genres. Utilisez votre discernement et n’hésitez pas à poser des questions. Toutefois, quelqu’un qui s’appelle “chaman”, (appellation selon le terme occidental véhiculé actuellement et non selon les origines réelles de ce terme) peut être totalement intègre! Par contre faites aussi attention aux “chamans” trop dominants. Ceux qui ne vous laissent pas penser par vous-même, qui ont l’esprit rigide et arrêté sur leur seul principe, possédant “la seule vérité” ou qui vous disent quoi/comment faire d’une façon limité ou ce qui n’est pas bien dans votre vie. Ce type de personnage essaie probablement de prendre du pouvoir sur vous, ce qu’il faut éviter à tout prix. Si vous sentez un cercle étroit autour de ce guide et vous, dans lequel vous vous sentez oppressé et diminué par un manque de liberté, remerciez et partez. Si au contraire vous vous sentez libre de toutes expressions et pensées, comme s’il y avait un circuit autour et en vous formant le symbole de l’infini, où chacun a sa propre place dans cet échange, alors vous aurez une bonne indication que vous serez bien guidé. Un vrai guide vous conduira au développement de votre potentiel intérieur, vous laissant votre pouvoir, vous incitant à le récupérer et l’amplifier sans le voler à qui que ce soit, ceci simplement en vous accompagnant sur la voie de votre propre chemin spirituel, vous offrant ci et là des outils dont vous pourrez vous servir le temps de prendre en main votre entière autonomie personnelle.

Alors, comment faire? La solution est de rester vigilant, de ne pas croire et accepter automatiquement l’information reçu, mais d’effectuer des vérifications et de penser par vous-même et pour vous-même. Gardez l’esprit ouvert,mais remettez tout en doute, jusqu’à ce que votre être entier vous donne la confirmation que vous êtes au bon endroit au bon moment et avec la bonne personne. Et ne vous trompez pas, il n’est pas nécessaire de dégrader un accompagnateur quel qu’il soit qui ne vous convient tout simplement pas. Un chaman peut être efficace pour certains et moins pour d’autres, dans ce cas, cet être éclairé devrait plutôt déléguer le chercheur à un collègue qu’il juge plus appropriés pour cette personne.

Sur ce, je vous souhaite le plus merveilleux parcours vers la recherche de l’implacabilité du Guerrier en constante évolution…

Tous pour UN, un en TOUT.

Par un heureux mélange de méthodes acquises pendant mon voyage en conscience autour du monde et ajusté à mon Essence, j’ai graduellement intégré la reconnexion de mémoires latentes éveillées à la suite d’une troisième expérience de mort imminente (NDE). Mes dons psychiques se sont développés à la vitesse d’une étoile filante, ce qui me permet maintenant de rejoindre les différents plans de l’être, ainsi que l’accès aux portes de la bibliothèque akashique universelle.

Le canal multidimensionnel utilisé est source d’amour et de pure conscience qui transmet des fréquences énergétiques et vibratoires de très hauts niveaux. En harmonie avec le Plan Divin, suivant les Lois Universelles, le travail s’effectue sur plusieurs plans simultanément, ceci pour remettre l’être en accord avec son Essence Originel. Le but est de faciliter une montée vibratoire accélérée de l’âme pour atteindre sa guérison et la pleine autonomie de son incarnation humaine.

L’heure n’est plus aux guérisseurs, le thérapeute doit s’ajuster, l’objectif premier est de remettre l’être en contact avec sa Divine Présence, afin de redémarrer son propre système d’auto-guérison et réveiller le Maître qui sommeil en lui pour l’accession à son plein potentiel divin.*

« Par l’acquisition d’informations supérieures rendues possible par un plus haut niveau de conscience et surtout par l’assimilation et l’intégration, ainsi qu’à la reconnexion à la divine présence en soi, nous pouvons avoir accès à des renseignements beaucoup plus complexes à propos de ces mondes supérieurs, ainsi qu’accueillir des guérisons au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Nous sommes illimités dans nos possibilités. »

*Pour en savoir un peu plus sur moi, suivez le lien « Qui Je Suis? »